jeudi 24 octobre 2013

La guerre

La guerre

Coucou.
Augmentation du public lecteur par 47 à la vue de cette image.

Bon, ok, je sais ce que vous allez me dire, j'ai pas posté depuis un certain temps. Certes. Mais faut savoir que j'ai ma petite vie à côté, ses tracas, ses joies, son travail, ses pulsions de meurtre et de sexe, ET SURTOUT UN PUT**N DE JEU QUI ME SÉQUESTRE DEPUIS SA SORTIE.

Sérieux, c'est super addictif.

Mais n'ayez crainte, après ma traversée dans le désert, je reviens en force pour vous pondre un charmant article dans la droite lignée du précédent, qui va une fois de plus vous parler d'un truc qui sent si bon les pétunias mûrs et le rose bonbon que vous allez en vomir des arc-en-ciels : j'ai nommé la guerre. Cette tare qui tient à la jambe de l'Humanité depuis ses premiers et frêles pas sur le sol de ce monde en tant qu'être vivant supérieur. Ce conflit qui oppose des êtres humains contre d'autre humains pour des motifs qui les dépassent, cependant une chose est sûre, ces intérêts mettent, ce au sens propre du terme, leurs vies en jeu. 
Aujourd'hui, dans nos Etats de Droit Occidentaux, l'esprit collectif pense que la guerre est derrière nous, que c'est quelque chose de lointain, que ça ne peut plus nous arriver. L'analyse n'est pas forcément incorrecte, mais il convient de recadrer la chose pour comprendre parfaitement que la guerre est malheureusement un formant capital de notre comportement humain et que c'est à travers elle que nous, pauvres fourmis se trimbalant sur un grain de sable dans les méandres cosmiques, pouvons aujourd'hui sortir dans la rue sans le risque de se prendre une balle dans le genou. 
Et croyez-moi vu la douleur, vous avez pas envie de vivre ça.

Déjà, pour commencer, que peut-on rattacher au terme de guerre ? Beaucoup d'éléments peuvent nous intéresser dans ce terme qui définit un conflit armé au sein d'un Etat ou entre plusieurs Etats, la plupart du temps pour des motifs qui les opposent. Pour éviter de se disperser, on va rester sur le terme le plus générique des gentils soldats qui vont en pourrir d'autres qui sont contre eux sur une terre battue, ce joyeusement autour des cadavres de leurs anciens compagnons.
Evidemment, rien de ce que je dis n'aura force de loi ou ne sera forcément inédit, mais au vu de ce que l'opinion générale sur la guerre dégage, je ne pouvais pas rester les bras croisés. 
C'est parti pour tenter d'expliquer la plus grosse connerie répétée par l'Homme de toute son histoire.

On veut des chiffres !

Alors déjà, tu me parles pas comme ça. Ensuite, j'allais le faire bougre d'andouille aphasique, alors laisse-moi faire mon boulot et va jouer sur l'autoroute. Non mais oh.

Hein, quoi ? Ah, ça. Faites pas attention.

Alors comme ça, la guerre ça date et puis faut pas déconner hein, le monde est quand même de plus en plus en paix ? Ah d'accord, ça doit être pour ça que pas loin de 30 Etats sont en conflit actuellement dans le monde et que les conflits se poursuivent sur des décennies, occasionnant des millions de morts. 
Notons aussi qu'il n'y a que 3200 kilomètres de distance entre Paris et Damas, la capitale Syrienne, pays en conflit depuis 2011. Sachant que la vitesse de marche moyenne est d'environ 5 km/h, il me faudrait 640 heures soit presque 27 jours pour arriver à pied là-bas, et je ne vous parle pas du fait d'y aller en voiture ou autre moyen de transport motorisé.

Oui certes, je m'égare.

Non, je suis désolé, mais la guerre n'est pas éloignée de nous. Elle l'est certes physiquement, mais en revanche elle est présente en permanence, qu'importe le format : télévision, fiction, information, Internet... On peut savoir en quelques secondes ce qu'il se passe au delà des frontières, éloigner la guerre sous prétexte qu'elle n'est pas devant nous est une position stupide.
Pire encore, la vision que l'on nous donne de ce type de conflit est tournée dans un sens qui est parfois erroné, tournée à l'exagération pour en faire du spectacle grand public, ce qui peut alors amener à toutes sortes de confusions.

La guerre, ce n'est pas Hollywood

Oui, je sais, c'est pas très original, mais il n'est pas possible de commencer autre part tant le cinéma américain influence aujourd'hui notre vision de la guerre. 
On ne peux pas en vouloir à nos amis obèses d'Outre Atlantique, après tout leur indépendance s'est faite dans le sang et l'odeur de la poudre à canon. Leur vision du monde est extrêmement manichéenne et ils peuvent se vanter d'être la plus grosse armée du monde ainsi que de correspondre à presque 50% du budget militaire mondial. Ils sont les sauveurs de pays Alliés des 2 Guerres Mondiales et sont les plus avancés en terme de technologie militaire. Difficile alors de leur enlever cette part de leur culture populaire qui s'exprime alors parfaitement dans leur art cinématographique.
Exemple probant : 
"Hé les mecs, comment j'ai fait pour pas couler avec mon armure ?"

Que voit-on sur cette image ? Des explosions, du matériel militaire de pointe, la menace de destruction de son chez soi (putain cette villa était mon unique raison de vivre !), un caniche (haha, je suis certain qu'au moins une personne a zoomé en espérant le trouver) et l'unique rempart de protection de cette menace : le gros monsieur burné armé jusqu'aux dents et aidé par ses coupains militaires. Autrement dit un armada d'éléments qui démontrent à quel point la guerre c'est un truc de fou, le tout dans une netteté et une propreté dégoulinante de post-production. La liste d'exemples et longue (Pacific Rim, Avengers, Star Wars, Terminator...) et chacune d'entre elle nous donne la sensation que la guerre c'est cool, on meurt jamais parce qu'on a un arsenal delamorkitu et que buter des gens pour les valeurs qui nous animent, c'est justifié parce qu'on a pas la choix lorsqu'on est acculés. 

Au cas où certains d'entre vous auraient pas percuté.

Quand on voit les recettes que ces films rapportent, une chose est sûre, ça plaît, c'est du grand spectacle et les gens en redemandent sans quoi le sujet se serait largement épuisé avec le temps. Heureusement, certains films parviennent à sortir leur épingle du jeu et montrent réellement ce à quoi peut ressembler la vie sur un champ de bataille (Je vous conseille chaudement Full Metal Jacket de Stanley Kubrick entre autres).

La guerre, ce n'est pas un jeu

Je vous jure que c'est vrai, Call of Duty c'est des mensonges, Medal of Honor aussi, Metal Gear Solid encore plus, de toute façons tout est faux, the cake is a lie, Barack Obama est avec les aliens, HALF-LIFE 3 CONFIRMED.

Rajoutez "politique" et vous avez le slogan du gouvernement Hollande.

La guerre est une affaire sérieuse, une affaire dangereuse et macabre que personne n'a envie de vivre en première ligne. A part quelques têtes brûlées, personne n'a envie de prendre la vie de quelqu'un par la force dans l'unique motif de sauver la sienne. Alors certes c'est rigolo de buter des pixels, mais je doute que si l'on donnait réellement un AK 47 ainsi qu'un uniforme de soldat à un gamer il irait se jeter sur le no man's land du champ de bataille sans flipper pour sa peau (sauf s'il croit qu'il va respawn, mais dans ce cas c'est qu'il était vraiment con).

(... Eh mais, je viens de démontrer en un petit paragraphe que les jeux vidéos ne rendent pas les joueurs violents ! *joie*)

Il suffit de s'adresser à des gens qui ont connu la guerre de près pour comprendre ce que cela engendre chez quelqu'un qui y est réellement confronté : on peut penser aux troubles de stress post-traumatique, à leur silence quant à leurs actions, ce qu'ils ont vu ou entendu. Quand ils en parlent, c'est avec détachement, honte et culpabilité, la sensation d'avoir fait du mal à des personnes qu'ils ne connaissaient aucunement. Il n'y a pas de score, aucun soldat ne se vantera du nombre de personnes qu'il a pu tuer. La guerre cache un tout autre aspect que celui que le citoyen se fait, bien à l'abri des frontières en dehors de la zone de conflit et alimentant son esprit de fictions parfois orientées le plus souvent au profit des valeurs qu'il incarne. Les soldats ne sont d'ailleurs pas préparés au conflit, chose parfois contradictoire car ils se sont supposément engagés en ayant conscience qu'un jour ils iraient au front. L'anime japonais du moment, Shingeki No Kyojin, illustre parfaitement ce désarroi des soldats qui préféreraient tout plutôt que d'être là, alors qu'ils se sont engagés en connaissance de cause.


Non, ces soldats ne sont pas désespérés parce que le menu de ce midi est mauvais.

La guerre est un acte primitif

A l'origine, les conflits entre clans d'hommes préhistoriques se faisaient pour protéger leur famille, leur nourriture, leur feu, leur habitat. Est-ce que les choses ont bien changé aujourd'hui ? Les Etats s'affrontent pour une question de religion, pour une question de valeurs politiques, pour une question de ressources économiques... Au final les motifs se sont élevés, mais le fond reste le même : on se bat pour égoïstement conserver ce qui nous appartient car on estime que ce que l'on possède est légitimement possédé et ceux qui diffèrent de nous sont un danger pour ce que l'on possède
Quand on y réfléchit, c'est une grille de lecture pour la plupart des conflits : israélo-palestinien, guerre en Irak, conflit Syrien, 1ère et 2ème Guerre Mondiale... C'est cette incompréhension de l'autre, la peur qu'il dégage qui va motiver cet esprit belliqueux. 

Ceci était un résumé de la pensée d'Adolf Hitler.

Parti de ce constat, le racisme et la discrimination sont alors un engrais qui nourrit toutes les guerres possibles et imaginables. Cela va alors être encadré et subventionné par ceux qui y voient un intérêt, je parle ici évidemment des sphères dirigeantes qui verront dans l'attaque d'un pays hostile non seulement un profit économique mais aussi une assise de leur pouvoir hors de leur territoire national. Et pendant que ces braves gens auront le postérieur bien au chaud chez eux, la populace va se jeter sur l'ennemi comme de la chair à canon sans réellement comprendre les enjeux de leur assaut, mais avec la ferme certitude que les personnes en face d'eux en veulent à leur pays alors qu'eux aussi ne comprennent pas totalement pourquoi ils se retrouvent armés d'un outil pour tuer. 
Un exemple très parlant à ce sujet est la guerre du Viêt-Nam. Bien qu'à cette époque le contexte était celui de la Guerre Froide, les américains tentent de freiner la montée du communisme en Asie, pensant alors qu'en cas d'échec ce dernier arrivera chez eux. Les Américains ont perdu cette guerre, est-ce que pour autant leur Etat est devenu communiste ? 

*vérifie sur Internet parce qu'il n'est pas sûr*

Non ! Evidemment ! Et pourtant ce conflit aura fait environ 700 000 morts. Le Viêt-Nam est toujours un pays communiste à l'heure actuelle et il n'inquiète aucunement les Etats-Unis à la manière de la Corée du Nord. Toutefois, par défense des valeurs démocratiques, de la liberté, 700 000 personnes ont donné leur vie. Vraisemblablement pour rien. 

La guerre n'est pas loin de nous

Précisons les choses. Il y a encore 59 ans, la Guerre d'Algérie commençait. Cela signifie que la génération des années 70 est la première à ne jamais avoir connu la France dans un conflit direct, bien que notre pays accompagne les Etats-Unis (eh oui, encore eux) dans les conflits qu'ils provoquent (Irak en 2003 coucou !). On ne peut pas non plus dire que la guerre est loin de nous même si des soldats - dans un chiffre dérisoire j'en conviens - meurent au nom de la France. Certes, les conflits sont engagés contre des pays à la politique contraire au modèle Occidental (RIP Saddam Hussein), mais l'ironie du sort veut que ce soit le pays le plus représentatif symboliquement parlant de la démocratie et de la liberté qui soit le plus engagé politiquement et financièrement dans ces conflits. 
Autre détail, certains pays d'Afrique en guerre à l'heure actuelle sont des anciennes colonies de pays tels que l'Angleterre ou la France. Pourquoi alors, nous, pays défenseurs de droits et de libertés, avons laissé ces pays s'embourber dans pareille situation ? Tout simplement parce que cette occupation était une assise politique et financière. Il était tout bonnement impensable de poser une base démocratique dans ces pays sans faire abstraction du modèle que les colons connaissaient, que ce soit en apprenant à la population l'histoire et le modèle social des pays colonisateurs.

Tout le monde sait que Vercingétorix se nourrissait de manioc.

Une fois les pays livrés à eux-mêmes, les clans ont cherché à asseoir leur pouvoir les uns sur les autres. Beau message de démocratie les gars, vous avez fait un super boulot. 
Oh, et par hasard, n'avons-nous pas crée tout notre système depuis des milliers d'années sur des conflits nous ayant permis de créer le monde tel qu'il est aujourd'hui ? Au final, la guerre n'est pas qu'un acte de barbares reculés à l'autre bout du monde et différents de nous, nous sommes-nous même issus d'un peuple qui a surmonté les cadavres pour que nos dirigeants, même affublés d'un costard-cravate, continuent de se quereller au nom de la démocratie, modèle "suprême" parmi tant d'autres. Bachar El Assad ne porte pas un pagne, c'est dommage parce que c'aurait été drôle, mais l'idée de civilité est là.

La guerre est une source de souffrance

Depuis le début de cet article, je mentionne des explosions, des cadavres, du sang... Parce qu'au final, c'est la vision la plus correcte que toutes celles que j'ai pu présenter jusqu'à maintenant. 
La guerre, ce sont des gens qui meurent alors qu'ils ne le souhaitent pas, qu'ils ne l'ont pas demandé. La guerre, ce sont des personnes traumatisées qui tuent leur semblable de chair au nom d'une idéologie fermée. La guerre, c'est autant de larmes versées, de familles et de proches désemparés que de personnes qu'ils connaissaient qui décèdent loin d'eux. La guerre, c'est l'expression des réflexes les plus primitifs de l'Homme dans lesquels tueries, viols, vols, irrespect de l'individu et zones de non-Droit se confondent. 

"Les mains en l'air, sale terroriste-islamiste-salafiste barbu et mat de peau, t'as pas traversé la route sur les clous ! Quelle atteinte aux valeurs démocratiques des United States !"

La guerre, c'est la répétition d'une leçon que l'Humanité ne cesse d'oublier au fil de l'Histoire pour assouvir des intérêts qui ne sont même pas ceux des personnes qui se mettent en danger de mort pour les défendre. La guerre, c'est un traumatisme pour ceux qui la vivent et ils sont les premiers, lors d'un conflit postérieur, à réclamer son abandon tant il n'est qu'absurdité, honte et destruction d'Humanité. 
Maintenant que je vous ai bien plombé la face, finissons avec une pointe d'humour sur ce qu'est également la guerre : CA.

Il faut se rappeler que la guerre est alors faite par ceux qui la font et non forcément ceux qui la veulent. Bien que la mainmise des soldats par l'Etat soit fortement encadrée et force alors à l'obéissance, il n'en demeure pas moins que la poursuite de ces conflits immoraux traduit une force démagogique impressionnante des classes dirigeantes sur celles ouvrières. 

La guerre contre la guerre

A moins que vous ne soyez déjà déprimés de la vie et larmoyant devant votre écran d'ordinateur, n'ayez craintes, jeunes et vieux lecteurs-guimauves, car il s'avère tout de même que certains efforts, même modérés, ont limité sinon empêché des conflits entre Etats autrefois adversaires.
On pense dans un premier lieu à la création Européenne, issue de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aucun des pays membres ne se sont ré-affrontés depuis. Ce type d'alliance juridique et politique a en vue d'uniformiser les intérêts de tous afin d'empêcher d'éventuelles nouvelles guerres destructrices, même si parfois les critères d'adhésion ne sont pas totalement impartiaux... Finalement, si ces alliances perdurent, les guerres ne se feront plus entre Etats mais entre religions, entre territoires politiques, notamment pour des ressources (pétrole, eau), et la boucle recommencera encore et encore. 
#PayeTonOptimisme
De même, la situation actuelle en Europe inquiète les historiens car elle serait sensiblement similaire à celle de l'avant 1914-18 : montée des extrêmes politiques, mépris des immigrés, économie variable... Ces éléments pourraient être annonciateurs d'un conflit nouveau, toutefois désormais les pouvoirs en place ont une volonté de pacification et de coopération qui n'a rien à voir avec celle du début du XXème siècle. C'est l'un des mérites qu'on peut rattacher à l'Union Européenne.

Malgré tout, des pays continuent de se mettre sur la tronche. Parfois ces pays n'ont aucun lien avec l'Europe ou même les Etats-Unis, mais au nom de notre système nous ne pouvons nous empêcher de nous en mêler, tant pour faire fonctionner une armée qui en temps de paix n'a pas d'utilité que pour chercher à ramasser les miettes que le conflit pourrait occasionner.
Les guerres peuvent également se faire au sein d'un même pays et c'est encore plus triste de constater que même dans un Etat pourtant unitaire, les individus se mordent, se frappent, se liguent les uns contre les autres, se lancent des cocktails molotovs et s'explosent la cervelle à grands coups de "rattatatatatatatatata" dans la tronche.

Putain je m'étais promis de pas faire cette blague.

Parfois donc, l'ennemi n'est pas celui que l'on veut nous faire croire, il est le plus souvent celui qui distille la peur de la différence, sachant que cette personne est souvent dans votre dos depuis le passage aux urnes électorales. Si le dialogue ou le semblant d'un dialogue pouvait s'installer entre ceux qui s'apprêtent à entrer en guerre, sans doute les choses pourraient évoluer différemment, mais puisque, encore une fois, cela n'est pas dans l'intérêt de ceux qui déclarent la guerre, ce dialogue est évité, maquillé. 
Sachez donc prendre le recul afin de savoir qui est réellement responsable et quelle est réellement la guerre à vos yeux afin, par exemple, d'éviter que le premier jeu de groupe de vos enfants soit "la gueguerre".

Je vais alors vous laisser avec un résumé de cet article bien pesant (oui, ce n'est pas vraiment un sujet humoristique) et vais retourner guerroyer avec des pixels. Cela, au moins, n'apportera de souffrance qu'à mes pauvres petits doigts lorsque l'arthrose les gagnera à la quarantaine. 

J'en pleurerais presque.

Rappelons-nous que l'Armistice du 11 Novembre ne doit pas être qu'un jour férié, il doit aussi nous rappeler qu'il y a presque un siècle, des hommes de notre pays se vantant de "civilisé et démocratique" se sont embourbés dans des tranchées pour défendre notre pays et y ont vécu des choses atroces uniquement pour le compte des dirigeants de l'époque qui n'ont jamais vu un seul tir de fusil.

Souvenez-vous en quand vous siégerez sur le trône en poussant votre repas de la veille, ça me fera plaisir.

Peace.

2 commentaires:

  1. Un bon article, mais je la trouve un peu trop consensuel tout de même. Ce que j'en retiens, c'est : "faire la guerre quand elle est faite pour de mauvais motifs, c'est mal". Malheureusement, comme tu ne donnes jamais vraiment d'exemples concrets de mauvais motifs, on est quasi-forcément d'accord avec toi.

    La France aurait-elle dû rentrer en guerre en 1940 ?
    La guerre d'Algérie aurait-elle pu être évité ?
    Etait-il bien que nous allions buter du rebelle au Mali ?

    C'est le genre de questions véritablement polémique que j'aurais aimé voir soulevées ici. Mais en n'approfondissant aucun des exemples, tu restes à mon sens trop flou et fais plus du Jean-Jacques Goldman que du Zebda.

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    1. Merci pour ta réaction !
      Concrètement, faire la guerre est toujours un mauvais motif. Si tu souhaites avoir des exemples précis sur ceux que tu m'as présenté, l'entrée en guerre de la France en 1940 a été forcé par l'invasion nazie, dont l'idéologie de base était la domination de tout le territoire européen parce qu'il est légitime que le peuple supérieur allemand s'accapare cet espace, gigantesque avantage économique et politique de l'époque. Y a-t-il une réelle justification à ce motif, hormis une politique réactionnaire liée à la défaite d'une première guerre mondiale et une crise économique qui a abouti à la montée des extrêmes ?

      La guerre d'Algérie aurait pu être évité si un dialogue avait été possible, il a été repoussé au nom d'une possession arbitraire de la France sur un territoire qui ne lui appartenait nullement au XIXème siècle et qui ne servait à l'époque (bien que cela n'ait pas fonctionné) d'asseoir la notoriété politique de Charles X. Dès le départ, l'invasion était dénuée de sens.

      Buter du rebelle au Mali parce que c'est ce que la scène internationale nous demande de faire n'a pas non plus besoin d'être développé, encore une fois il s'agit de chercher à maintenir une cohésion démocratique dans un système extérieur au pays occidentaux et qui ne cherche pas forcément à le devenir. Nous n'avons pas à nous permettre de par notre "supériorité" idéologique de combattre l'ennemi qui n'en est pas un.

      Le problème encore une fois est que le but de ces billets est de faire un rappel de forme, le fond étant la plupart du temps déjà soulevé par des personnes bien plus compétentes que ma personne. Je ne fais donc pas cela par fainéantise, mais dans un but d'accessibilité. Nous devrions par la même occasion savoir apprendre de nos erreurs et permettre (utopie quand tu nous tiens) de contenir ces éventuels conflits avant qu'il n'éclate. C'est peut être moralisateur dans un sens, mais cela part d'une intention de rendre pareil sujet déjà pompeux à la base en un sujet plus facile d'accès et qui couvre plusieurs angles.

      Mais j'admet que l'article du viol n'était déjà pas chose aisée, celui sur la guerre est d'autant plus compliqué et il est logique que des omissions soient faites sur certains points.

      Merci de ton avis en tout cas !

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